Théâtre : "Et si les femmes n'existaient pas "
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Théâtre : "Et si les femmes n'existaient pas "
"Et si les femmes n'existaient pas "
Synopsis de la piece
jouée en 2004/2005
au theatre Galabru
Antoine, Franck et Christian ont aujourd'hui trente ans. Ils sont amis depuis le lycée. Une amitié comme on n'en fait plus. Tous les vendredis soirs, depuis plus de dix ans, c'est leur soirée. Une soirée entre hommes… Ils ne manqueraient ce rendez-vous pour rien au monde.
Nous sommes vendredi soir et, comme toujours, nos trois compères se préparent à faire la tournée des bars… Antoine, un peu déprimé, a simplement demandé à Christian de le rejoindre plus tôt. Sinon, c'est un vendredi soir comme tous les autres.
Les femmes seront, comme d'habitude, le principal sujet de conversation : leur corps, enfin surtout leur poitrine, ce qu'elles désirent, ce qu'elles attendent des hommes, ce qu'il faut leur dire ou au contraire ne pas leur dire… Antoine frimera en parlant de ses dernières conquêtes. Franck, admiratif, tentera de l'imiter. Christian restera un peu en retrait.
C'est un vendredi soir comme tous les autres, ils parleront aussi de leurs souvenirs communs, du lycée, de cette amitié indéfectible qui les unit… C'est un vendredi soir comme tous les autres… Enfin, pas tout à fait. Ce vendredi soir, tout risque bien de changer.
Synopsis de la piece
jouée en 2004/2005
au theatre Galabru
Antoine, Franck et Christian ont aujourd'hui trente ans. Ils sont amis depuis le lycée. Une amitié comme on n'en fait plus. Tous les vendredis soirs, depuis plus de dix ans, c'est leur soirée. Une soirée entre hommes… Ils ne manqueraient ce rendez-vous pour rien au monde.
Nous sommes vendredi soir et, comme toujours, nos trois compères se préparent à faire la tournée des bars… Antoine, un peu déprimé, a simplement demandé à Christian de le rejoindre plus tôt. Sinon, c'est un vendredi soir comme tous les autres.
Les femmes seront, comme d'habitude, le principal sujet de conversation : leur corps, enfin surtout leur poitrine, ce qu'elles désirent, ce qu'elles attendent des hommes, ce qu'il faut leur dire ou au contraire ne pas leur dire… Antoine frimera en parlant de ses dernières conquêtes. Franck, admiratif, tentera de l'imiter. Christian restera un peu en retrait.
C'est un vendredi soir comme tous les autres, ils parleront aussi de leurs souvenirs communs, du lycée, de cette amitié indéfectible qui les unit… C'est un vendredi soir comme tous les autres… Enfin, pas tout à fait. Ce vendredi soir, tout risque bien de changer.
Sly 07- Modératrice
- Messages : 629
Age : 66
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Théâtre : "Et si les femmes n'existaient pas "
critique de la pièce
Quand trois copains qui se connaissent depuis plus de quinze ans se retrouvent dans un bar, rituel immuable du vendredi soir, de quoi parlent-ils ? Mais des femmes, bien sûr ! Cela semble même une véritable obsession chez ce trio de trentenaires potaches… Et dans la saine trinité de leur amitié, chacun tient un rôle bien défini. Il y a Antoine, le flamboyant hâbleur, sorte de chef de meute qui ne connaît pas les échecs auprès de la gent féminine. D’ailleurs il a une femme, des enfants, pléthore de maîtresses, et une nouvelle voiture rutilante pour culbuter celles qui veulent bien venir s’allonger sur sa banquette arrière… Il y a également Franck, aussi gauche et influençable que prompt à retourner sa veste au gré des coups de gueule des deux autres. Pour lui, approcher les femmes est la Bérézina, même s’il jure le contraire. Et puis il y a Christian, le plus mutique des trois. Il voit un psy trois fois par semaine, et semble le moins obsédé par la chose. Émane de lui une force tranquille qui crispe de plus en plus les deux autres. D’ailleurs personne ne connaît vraiment sa vie amoureuse. Lui arracher une confidence sexuelle est encore plus compliqué que traquer Ben Laden au fin fond des montagnes afghanes !
Mais ce soir tout va changer. Car Antoine est bien décidé à percer le secret de Christian. Quitte à user des subterfuges les plus indélicats. Complicité, provocations, défis, Antoine met tout en œuvre pour tenter de comprendre pourquoi ce beau spécimen ne s’affiche jamais au bras d’une conquête. Il faut dire que Christian est bigrement difficile. Là où les deux autres se pâment devant un opulent tour de poitrine, ou tombent en arrêt devant une croupe callipyge, leur copain ne voit que des défauts de construction rebutants. La fille au généreux décolleté a également une moustache trop visible, celle qui a des fesses aériennes a surtout des dents trop écartées… Les deux comparses désespèrent de constater qu’aucune femme ne trouve grâce aux yeux de Christian. Il a un problème, c’est sûr.
Pourtant, de blagues potaches en commentaires salaces, les rôles vont lentement s’inverser. Et la petite fête chaleureuse va irrémédiablement virer au règlement de compte. Car Christian est bien décidé à mettre un terme à cette comédie de l’amitié où personne, finalement, ne se connaît réellement. Les fanfaronnades d’Antoine l’exaspèrent de plus en plus, et il prône un féminisme réconfortant pour les spectatrices. D’ailleurs son mutisme sur sa vie amoureuse cache un lourd secret que nous ne connaîtrons qu’au dernier acte.
Où l’on apprend comment les hommes appellent leur pénis, comment ils lui parlent, ce qu’ils pensent des seins siliconés, et comment se passe leur première fois. Le ton ici est vertement cru, mais évite heureusement la vulgarité. Car cette pièce se veut une satire moderne sur les relations entre les hommes et les femmes. Et malgré pas mal de lourdeurs et clichés, elle montre d’une manière assez juste la perplexité de certains hommes depuis la libération sexuelle. Car l’armistice de la guerre des sexes ne semble pas encore signée dans notre société de séduction outrée. Certains hommes sont tellement perdus qu’ils en deviendraient presque touchants…
Quand trois copains qui se connaissent depuis plus de quinze ans se retrouvent dans un bar, rituel immuable du vendredi soir, de quoi parlent-ils ? Mais des femmes, bien sûr ! Cela semble même une véritable obsession chez ce trio de trentenaires potaches… Et dans la saine trinité de leur amitié, chacun tient un rôle bien défini. Il y a Antoine, le flamboyant hâbleur, sorte de chef de meute qui ne connaît pas les échecs auprès de la gent féminine. D’ailleurs il a une femme, des enfants, pléthore de maîtresses, et une nouvelle voiture rutilante pour culbuter celles qui veulent bien venir s’allonger sur sa banquette arrière… Il y a également Franck, aussi gauche et influençable que prompt à retourner sa veste au gré des coups de gueule des deux autres. Pour lui, approcher les femmes est la Bérézina, même s’il jure le contraire. Et puis il y a Christian, le plus mutique des trois. Il voit un psy trois fois par semaine, et semble le moins obsédé par la chose. Émane de lui une force tranquille qui crispe de plus en plus les deux autres. D’ailleurs personne ne connaît vraiment sa vie amoureuse. Lui arracher une confidence sexuelle est encore plus compliqué que traquer Ben Laden au fin fond des montagnes afghanes !
Mais ce soir tout va changer. Car Antoine est bien décidé à percer le secret de Christian. Quitte à user des subterfuges les plus indélicats. Complicité, provocations, défis, Antoine met tout en œuvre pour tenter de comprendre pourquoi ce beau spécimen ne s’affiche jamais au bras d’une conquête. Il faut dire que Christian est bigrement difficile. Là où les deux autres se pâment devant un opulent tour de poitrine, ou tombent en arrêt devant une croupe callipyge, leur copain ne voit que des défauts de construction rebutants. La fille au généreux décolleté a également une moustache trop visible, celle qui a des fesses aériennes a surtout des dents trop écartées… Les deux comparses désespèrent de constater qu’aucune femme ne trouve grâce aux yeux de Christian. Il a un problème, c’est sûr.
Pourtant, de blagues potaches en commentaires salaces, les rôles vont lentement s’inverser. Et la petite fête chaleureuse va irrémédiablement virer au règlement de compte. Car Christian est bien décidé à mettre un terme à cette comédie de l’amitié où personne, finalement, ne se connaît réellement. Les fanfaronnades d’Antoine l’exaspèrent de plus en plus, et il prône un féminisme réconfortant pour les spectatrices. D’ailleurs son mutisme sur sa vie amoureuse cache un lourd secret que nous ne connaîtrons qu’au dernier acte.
Où l’on apprend comment les hommes appellent leur pénis, comment ils lui parlent, ce qu’ils pensent des seins siliconés, et comment se passe leur première fois. Le ton ici est vertement cru, mais évite heureusement la vulgarité. Car cette pièce se veut une satire moderne sur les relations entre les hommes et les femmes. Et malgré pas mal de lourdeurs et clichés, elle montre d’une manière assez juste la perplexité de certains hommes depuis la libération sexuelle. Car l’armistice de la guerre des sexes ne semble pas encore signée dans notre société de séduction outrée. Certains hommes sont tellement perdus qu’ils en deviendraient presque touchants…
Sly 07- Modératrice
- Messages : 629
Age : 66
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Théâtre : "Et si les femmes n'existaient pas "
Ca a l'air pas mal comme pièce de théâtre,à mon avis très comique
Laurine- Nouveau membre
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Date d'inscription : 02/08/2009
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